Prescrite à l’ensemble des États membres de l’Union européenne par la directive Habitats, Faune, Flore dès 1992, puis reprise dans le cadre de la première Stratégie nationale pour la biodiversité en 2004, la mise en place d’une surveillance de la biodiversité terrestre constitue un besoin identifié, et plus récemment confirmé (Plan Biodiversité 2018, COP AFB 2019) pour suivre l’évolution de la biodiversité en France et répondre aux enjeux des politiques publiques associées.

L’objectif général du programme de surveillance est de permettre de suivre les tendances nationales des différents compartiments de la biodiversité terrestre, en s’appuyant sur des suivis robustes et de long terme, dans un cadre état-pressions-réponses ; mais également de disposer d’éléments pour répondre dans l’avenir à des questions non prévues aujourd’hui.

En s’appuyant sur les suivis pertinents, les séries longues et les réseaux existants, le programme vise à :

• Rassembler sous un cadre général cohérent les dispositifs qui concourent déjà à assurer une surveillance de la biodiversité terrestre ;
• Renforcer, améliorer et pérenniser ces dispositifs pour assurer une surveillance à long terme ;
• Concevoir et déployer de nouveaux dispositifs complémentaires, lorsque nécessaire.

Un schéma directeur de la surveillance de la biodiversité terrestre permettra de cadrer ce projet, notamment en termes de gouvernance et d’organisation. Avec une mise en place prévue sur trois ans (2020-2022), le programme sera déployé à large échelle à partir de 2023.

Gouvernance :

• Comité de pilotage stratégique (mise en place en 2020) ;
• Groupe de travail OFB (depuis 2019) ;
• Groupe projet PatriNat (depuis 2019) ;
• Groupes de travail thématiques (mise en place en 2020 et 2021, en s’appuyant sur des groupes existants le cas échéant).